Aussi décrit comme le rapatriement « librement consenti », il s'agit d'une solution durable pour les réfugiés. Le rapatriement
volontaire consiste à rapatrier un réfugié dans son pays d’origine ou de
résidence habituelle. Le rapatriement volontaire ne devrait se produire que si
la situation dans le pays d’origine ou de résidence habituelle a changé de façon durable et importante et si les réfugiés peuvent retourner y vivre dans la sécurité et la dignité. Si plusieurs groupes ethniques coexistent dans le même pays, les agents devraient prendre en compte que certaines personnes pourraient être rapatriées de façon sécuritaire, mais d'autres non. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes ne peuvent pas retourner dans leur pays alors que d'autres le peuvent, notamment leurs opinions politiques, leur religion et leur expérience personnelle (p. ex., les survivants de torture ou de viol qui pourraient être traumatisés à nouveau par leur retour au pays ou les individus qui seraient marginalisés, comme les anciens esclaves de combattants). Le HCR est une source précieuse de renseignements sur ces conditions.